Le Rôle de l’avocat

L’avocat intervient non seulement dans le cadre d’un procès quand un litige est né (au civil, devant le tribunal de commerce ou au pénal), mais aussi avant tout procès et en dehors de tout procès pour informer sur la loi, conseiller, faire une consultation, prévenir les litiges, chercher une solution amiable, établir un contrat, préparer un acte, négocier.
Dans le cadre d’un procès, la tâche de l’avocat est de suivre de bout en bout votre dossier et de vous représenter devant le tribunal. IL doit vous conseiller au mieux de vos intérêts. Il doit avoir des qualités d’écoute et être disponible. N’oubliez pas cependant que c’est un professionnel et ne lui en voulez pas s’il va directement à l’essentiel. Il est important que vous ne cachiez rien à votre avocat pour qu’il puisse bien vous défendre et vous conseiller.

Les garanties de l’avocat

L’indépendance
L’avocat est un professionnel indépendant.

Secret professionnel
L’avocat est tenu au secret professionnel. Il ne peut pas révéler ce que vous lui confiez à la différence d’autres juristes.

Déontologie
L’avocat exerce une profession réglementée soumise à une déontologie.

Le coût d’un avocat

L’avocat est rémunéré par des honoraires .Les honoraires sont fixés librement entre l’avocat et son client et font l’objet d’une convention d’honoraires. Ils peuvent être forfaitaires ou au temps passé suivant le type de litige . L’avocat indique les diligences que couvrent ces honoraires. C’est au client et à l’avocat de définir les  diligences  et d’adapter le coût en conséquence ( dans certaines limites).

Quant au coût, il faut comparer ce qui est comparable . On ne peut mettre sur le même plan le coût d’un divorce par consentement mutuel par acte sous signature privé d’avocat et le coût d’une procédure de divorce judiciaire. Ce n’est pas la même chose et ne demande pas à l’avocat le même travail . On ne peut pas non plus  considérer de la même manière une convention de divorce rédigée par un avocat qui adapte les clauses à chaque cas individuel après étude du dossier et prend la peine de choisir la solution adaptée à son client avec une convention de divorce entièrement automatisée rédigée par un logiciel avec des clauses insérées sans aucune réflexion ( comme on peut le voir parfois proposer ici ou là à un prix imbattable). Conseiller les clients et choisir la solution adaptée demandent de penser  et d’y consacrer un certain temps.Cela suppose une approche plus fine que celle faite par un  logiciel ( qui ne prend en compte qu’un nombre très restreint d’éléments et qui ne répond qu’en fonction des éléments qu’on lui donne sans se poser de questions)

Dans le cas d’un procès , des frais peuvent s’ajouter aux honoraires de l’avocat tels que les frais d’huissier s’il est nécessaire de recourir à ce professionnel, timbre fiscal ( par exemple en cas d’appel d’un jugement) ,droit de plaidoirie ( perçu par la CNBF à chaque jugement actuellement d’une valeur de 13 €)

Pour les personnes qui sont au RSA ou dont le revenu imposable n’excède pas un plafond fixé par la loi, il est possible de demander l’aide juridictionnelle à condition de justifier de ses revenus en produisant toutes  les pièces demandées ( tout dossier incomplet est rejeté). Il faut demander au préalable à l’avocat s’il accepte l’aide juridictionnelle car il n’est pas tenu de l’accepter. Le droit de plaidoirie de 13 € perçu par la CNBF est dû même en cas d’aide juridictionnelle.